« J’étais le veilleur. Celui qui veillait, ou était censé veiller, sur Raya. Pendant cinq jours. Pas un de plus. Il fallait rentrer à l’heure dite à la clinique. Aucun retard, quelle qu’en soit l’excuse, ne serait toléré. »
Un couple séparé par la maladie dispose de cinq jours pour se retrouver. Parenthèse enchantée ou retour cruel à la réalité ?
Pour cette première sortie depuis tellement longtemps, il emmène Raya à Ostende. Goûter au vent de la mer et de la liberté. Il va y en avoir, des choses à rattraper. (...)
Dernières parutions
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Cinq jours de bonté
5 mai -
La lune verte
17 marsC’est une vieille ville fondée par un fameux pirate, quelque part, sur une presqu’île. Au bord de l’eau, l’usine crache ses volutes vertes jusqu’au ciel, si bien que la lune semble n’avoir jamais eu d’autre couleur.
Ici, si on veut bosser, c’est la mer ou l’usine. Mais le port est exsangue et l’usine va fermer. L’un après l’autre, les habitants sont expulsés pour construire des résidences de luxe quand le nuage vert sera parti.
Ti-Paul aurait aimé ressembler au fameux pirate qui a fondé la ville. Dans un (...) -
Das Porträt
17. März«Schon fehlten Wörter, Verwirrung stellte sich ein, unverzichtbare Verben waren verschwunden. Wenn man noch sagen konnte: „mehr“, so wusste man nun nicht länger, wie man „weniger“ sagte. Der unwiderrufliche Verlust des Verbs „denken“ beraubte das Bewusstsein jeder unabhängigen Überlegung. Dafür wucherten andere Worte im Übermaß, wie Krebszellen. Eine bemerkenswerte Tatsache war die Vervielfältigung des Wortes „Asche“, das so zahlreich geworden war wie es verbrannte Gegenstände gab: Baum, Haus, Papier, der (...)
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Le portrait
17 mars« Déjà, des mots manquaient, la confusion s’installait, des verbes indispensables avaient disparu. Si l’on pouvait encore dire : « plus », on ne savait aujourd’hui dire : « moins ». La perte irrémédiable du verbe « penser » privait la conscience de toute autonomie conceptuelle. Mais d’autres mots proliféraient, comme des cellules cancéreuses. Un fait notable était la multiplication du mot « cendre », devenu aussi nombreux qu’il y avait d’objets brûlés : arbre, maison, papier, le terme changeait selon la (...)
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Un tueur dans les arbres
17 févrierElle s’appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête : faucher le trésor de guerre de son oncle.
Facile… sauf qu’avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c’était pas du pognon qu’il planquait sous son bureau…
Le premier roman d’un maître du polar noir, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d’extrême gauche.
On entre tout de suite dans ce roman rythmé à l’écriture (...) -
La poupée de Maman
21 octobre 2022Le dernier repas dans la maison familiale sera avalé tout à l’heure avec des inconnus. Pierre, Charles et Paul, trois frères très différents les uns des autres, attendent les salariés d’une association qui va vider avec eux la maison de leurs parents. Leur père est décédé. Leur mère a été placée en établissement.
Autour d’eux s’entassent les témoins de leur enfance et de l’histoire de leurs parents. Les objets chargés de souvenirs sont lourds à soulever. De vieilles histoires se réveillent. Des tensions (...)