Le beau jardin

Cultivons la littérature

L’ombre de Faulkner

mardi 2 février 2021

Un lecteur nous a fait parvenir un mot extrêmement touchant sur le roman Les papillons d’Alfred Bindler, de Gérard Freitag. Comment résiter au bonheur de partager ces mots avec vous ?

« Le temps et l’espace me font cruellement défaut pour écrire tout le bonheur que j’ai eu à lire le bien attachant ouvrage de Gérard Freitag. Certes ma similitude d’âge avec le héros ainsi que ma relation épistolaire très enrichissante avec une jeune infirmière font de moi un lecteur à la sympathie acquise (sans compter les passages sur Stockholm et autres ainsi que des passages qui correspondent à quelques expériences intérieures), mais il ya bien d’autres raisons qui me font affirmer que je souhaite à ce très beau roman le succès qu’il mérite, succès qui comme l’affirmait le père Hugo est "le ménechme du talent".

J’espère qu’avec la fin de cette situation de plus en plus chaotique, là au dehors, nous pourrons en parler plus longuement, des papillons, de Musil et Faulkner dont les ombres planent joliment sur ces pages. Le vieux William justement à qui l’on posait la ringarde question de la finalité de l’écriture avait pour habitude de répondre "pour ceux qui ne peuvent pas écrire" ça colle bien aux belles pages que j’ai lues cette nuit. »

Merci !